Auteur pour la jeunesse, j'écris des textes de longueurs différentes, albums, contes, roman, que je vais vous faire découvrir. Je suis à la recherche d'un éditeur. Toutes mes histoires sont protégées par la SGDL.
En ces temps d'Halloween, les histoires de sorcières sont les bienvenues. Cela tombe bien, car Philomène est de retour ! Eh oui ! Je vais vous faire découvrir une autre aventure de la petite sorcière, cette fois-ci...à l'école ! Philomène va-t-elle se contenter d'étudier sagement, où va-t-elle n'en faire qu'à sa tête, et faire enrager la maîtresse ?
Lisez Philomène, car elle est tout simplement Philoménale !
1. La rentrée.
Voici le mois de Septembre, qui signifie pour beaucoup d’enfants la rentrée scolaire.
Philomène se souvient, lorsqu’elle était enfant, la rentrée pour elle n’était pas une simple affaire. Elle n’aimait pas particulièrement l’école.
Philomène est songeuse : elle se revoit petite fille, cette année-là, elle rentre en classe de CM2.
- C’est jour de rentrée ! Les vacances sont terminées, finies les grasses matinées, il va falloir de nouveau se coucher tôt, faire ses devoirs, apprendre ses leçons, plus de tranquillité, rentrée=corvées ! pense Philomène.
La petite sorcière n’a pas envie d’aller à l’école.
A sa mère qui l’a réveillée tôt ce matin là, elle a tenté un ;
-Je crois que j’ai mal à la gorge…
-Montre-moi un peu cette gorge, que je regarde…non, ta gorge n’est même pas rouge, elle n’a rien du tout, a répondu sa mère.
Philomène a du trouver un autre prétexte :
-Maman ! Je ne trouve plus mon balai !
-Eh bien va voir dans le placard aux balais !
-Non Maman, il n’y est pas !
-Philomène, ce n’est pas l’heure de chercher ton balai ! Tu aurais du t’en soucier hier soir ! Tant pis pour toi, tu iras sans !
-Nooooon ! Je veux mon balai, je n’irai pas sans ! Hors de question ! ! ! hurle Philomène.
Et Philomène s’est mise à chercher son ustensile fébrilement dans toute la maison, et l’a trouvé finalement entreposé dans le placard de l’entrée, caché derrière les manteaux.
-Ca y est, je l’ai retrouvé !
-Enfin ! Allez, en route Philomène !
-Je suis obligée d’aller à l’école, Maman ?
-Oui, Philomène, tu dois y aller.
-Mais pourquoi ? Je n’aime pas l’école, tu le sais Maman.
-Mais parce que tous les enfants vont à l’école, pour y apprendre de belles choses. Allons, Philomène, dépêche-toi, tu vas être en retard si tu continues de traîner.
Philomène y a mis toute la mauvaise volonté du monde, et sa mère la traîne presque sur le trajet. Elle est obligée de la tirer par son balai pour la faire avancer.
Enfin arrivée à l’école, il y a ce jour là beaucoup de monde devant le portail : les parents et enfants se retrouvent et échangent les dernières nouvelles. Après les saluts d’usage, la maman de Philomène l’a aidée à trouver le rang des Cm2, lui a fait une dernière grosse bise sur la joue pour l’encourager, puis a quitté la cour de l’école. Philomène a la gorge nouée lorsqu’elle a vu sa mère s’éloigner. Elle est soudain désemparée, et se sent seule et gauche dans cette grande cour dont elle ne reconnaît plus les gens ni le lieu.
Puis, le soulagement soudain lorsqu’elle a reconnu un ou deux visages familiers arriver à leur tour. Elle s’est sentie rassurée. Mais elle s’est sentie encore mieux en voyant sa petite amie Muguette. La maîtresse a demandé aux élèves de se mettre en rang, puis les a conduit dans la classe. Les deux amies se sont aussitôt placées l’une à côté de l’autre à l’avant-dernier rang.
2. Madame Octavie.
Puis Philomène s’est intéressée à la maîtresse. Madame Octavie, c’est ainsi qu’elle s’appelle, s’est présentée. Philomène l’observe : elle est assez âgée, elle a l’air sévère, les cheveux coupés en carré, bruns, un peu ondulés, elle porte des lunettes, elle a un gros nez, une bouche tombante. Les habits qu’elle revêt sont aussi ternes que sa personne : un polo beige, orné d’un collier marron, et par-dessus le polo, elle porte une veste à carreaux. Mais surtout, Madame Octavie a dans la main une grande baguette, avec laquelle apparemment elle ponctue chaque phrase par un petit claquement sec sur le tableau noir.
-Elle n’a pas l’air commode la maîtresse, dit tout bas Philomène à Muguette.
-Tu as raison, on ne va pas beaucoup s’amuser.
-Ca m’étonnerait, lui répond Philomène. Est-ce que tu veux qu’on s’amuse dès le premier jour, histoire de faire une rentrée des classes, disons…mémorable ?
-Oh oui, oui, oui, répond Muguette, faisons diversion dès le premier jour.
Alors Philomène a pris un petit air espiègle et a réfléchi.
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Bonne lecture !
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